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 ETERNAL DAMNATION

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AuteurMessage
Savage Delight
l At the crossroads l
Savage Delight


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MessageSujet: ETERNAL DAMNATION   ETERNAL DAMNATION I_icon_minitimeSam 17 Oct - 16:37

ETERNAL DAMNATION Untitled-16



Londres, 1321


La douleur, atroce et insupportable, je veux mourir, s'il vous plaît achevez moi, cessez ce feu qui me consummes. J'avoues tout mais tuez moi ! Je ne peux en supporter plus, je ne sens plus mes jambes, mon corps se consume, morceau par morceau, je suis en lambeaux, j'ai mal à en hurler mais aucun son ne franchit la frontière de mes lèvres, je meurs en silence. Tous ces regards tournés vers moi, ces visages accusateurs, je les supplie en silence mais ils se délectent du spectacle, me voir souffrir les fait sourire, ma mort les distrait et c'est sans doute cela le plus horrible. Je sens que mon corps meurt peu à peu, je perds le sens du temps et de la réalité, la peur à envahie mon corps tout entier, je ne suis plus qu'un amas de douleur, un petit bout de souffrance. Je voudrais tant que cet enfer s'arrête.

Sans m'en rendre compte, sans le vouloir vraiment, des larmes se mirent à couler le long de mes joues, c'étaient des larmes de peur, de détresse et d'humiliation. J'avais eu confiance en lui, j'aurais fait n'importe quoi pour le garder et il m'a trahi. Tout ça c'était de sa faute. Lui le tueur de sang froid, lui le prédateur, lui le monstre, tapi dans l'ombre attendant ses victimes. Ils s'étaient trompés, je n'avais rien à voir dans cette histoire, je n'ai jamais tué personne. Lui si. Si ils savaient le nombre de morts qu'il a sur la conscience. Mais ce n'est pas son procès c'est le mien. Ce n'est pas lui qui va mourir, c'est moi.

Ma vue est troublée par mes larmes, je ne sais pas si je rêve ou si je délire, est-ce un mirage ou suis-je déjà morte? Il est là, debout à côté de moi, je reconnaîs son odeur, elle se mêle à celle du feu et du bois qui brûle, je perds concience mais je m'accroche. Sa main est appuyée contre le poteau de bois, celui qui me soutient dans ma mort, si le feu me dévore il n'est qu'une chatouille pour lui. Pourquoi ne le font-il par partir? Ne lui est-il pas interdit d'êetre là? Je suis censée mourir seule
.


_ Tu n'est pas réel, dis-je faiblement.
_ Ah non ? dit-il de sa voix suave et grave, voix que j'avais maudite plus d'une fois et qui me faisait aussi mal que le feu qui brûlait à mes pieds. Sa main s'attarda sur mon cou, sentir son contact glacé me fit quelque peu oublier la chaleur qui me faisait suffoquer, il caressa du bout des doigts la courbe de ma gorge puis remonta à mes cheveux. Ca n'aurait pas dû se passer comme ça, je le regrette vraiment._ Pourquoi n'arrive-je pas à te croire?
_ Il s'est passé trop de choses entre nous, des bonnes comme des mauvaises. Désolé chérie mais c'était toi ou moi. On ne pouvait pas exister tous les deux, les humains nous auraient découvert tôt ou tard.

J'étais totalement désemparée, face à lui, j'avais toujours été si faible, il le savait et il aimait me le montrer, il s'extasiait de ma peur et de mes doutes. Il avait ce pouvoir de persuation qui me faisait dire amen à tous ses désirs, je n'étais qu'un jouet pour lui et je ne pouvais pas aller contre sa volonté. Ma tête était lourde et j'avais envie de dormir, les cordes me semblaient moins serrées et le feu semblait disparaître petit à petit, mais il était toujours là. Sans que je ne le voit venir il posa sa tête dans mon cou et resta ainsi jusqu'à la fin. J'allais mourir et lui vivrait encore de belles et longues années, je n'étais qu'une pauvre humaine et lui ne l'était plus depuis longtemps.

Une douleur atroce se propagea dans mon corps tout entier, la douleur résonnait dans chaque parcelle de mon être, déchirait tout jusqu'à mon âme, mon coeur s'agitait dans ma poitrine menaçant d'exploser à tout moment. Ma fin était proche.


_ Nous serons réunis très bientôt. Dors mon amour.

Le dernier visage que je vis fut le sien, mes yeux se fermèrent enfin et tout me sembla calme et paisible, la paix, enfin.
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